Elections municipales 2022
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Elections municipales 2022
De la fraicheur, du talent et de la continuité pour les prochaines élections municipales de Saint-Imier. Le parti socialiste Erguël est heureux de présenter Quentin Colombo pour la mairie ainsi qu’Olivier Zimmermann et Théo Brand pour le conseil municipal. Quentin...
Votations du 13 février
Ce samedi matin, le Parti Socialiste Erguël a tenu un stand pour défendre sesrecommandations pour les votations du 13 février. Votations fédérales : Non à la suppression du droit de timbre d’émission !La suppression partielle de ce droit de timbre profite aux...
Projet Couronne : Référendum « d’ARC »
La Fondation pour le rayonnement du Jura bernois réalise actuellement un projet qui vise àtransformer l’ancien Hôtel de la Couronne à Sonceboz en une vitrine pour la promotion du Jurabernois. Dans sa séance ordinaire du Conseil de Ville du 9 décembre dernier, le...
Un peu d’histoire
Le Cercle ouvrier de Saint-Imier est fondé en 1902. Il reprend l’exploitation de la Brasserie Terminus le 1er mai 1917 (location). En 1919, il s’installe dans les locaux de l’ancienne Brasserie du Jura. Avec l’obtention du débit de boisson en 1926, l’établissement devient Maison du peuple, un lieu voué à l’autoémancipation ouvrière. Selon les statuts de cette même année, le Cercle ouvrier a pour but de former un centre de ralliement pour tous les ouvriers ayant conscience de leurs droits et devoirs de classe, de travailler au développement moral et intellectuel de ses adhérents, d’acheter un immeuble et d’y exploiter un restaurant régi par la loi sur les auberges. La maison abritera les activités de sociétés liées au mouvement ouvrier, comme les sections locales du Parti socialiste et des Amis de la nature.
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Le Cercle ouvrier de Sonvilier (COSON) est fondé le 19 mars 1904, à l’exemple des cercles ouvriers existants dans localités voisines. Le règlement indique que le Cercle ouvrier de Sonvilier a pour but d’être un lieu d’agrément pour les travailleurs ayant conscience de leurs droits et de leurs intérêts de classe, un centre d’études sociales pour travailler au développement intellectuel et moral de ses membres, de procurer des jeux, récréations et délassements communs. Les initiateurs expriment alors la nécessité de grouper les ouvriers pour défendre leurs droits et revendications politiques. Diverses commissions sont nommées : littéraire, des jeux et des fêtes, politique, de police, de vérification, économique.
Le COSON participe à diverses oeuvres ou actions sociales : Asile des vieillards Saint-Imier, coopérative de Sonvilier. Sorties récréatives et activités politiques alternent. En 1906, à l’appel des syndicats, le COSON participe au mouvement de grève. Cette période d’intense activité politique débouche sur la fondation d’une section du parti socialiste à Sonvilier en 1911 (PSSON). En 1915, le COSON et le PSSON fusionnent. 1916 voit la fondation d’une Jeunesse socialiste, alors que les femmes sont reçues membres du COSON. Dès 1918, dans le sillage de la Révolution russe et la scission entre socialistes et communistes, le PSSON vit une période de désorganisation. La moitié des adhérents ont choisi le camp communiste ; les autres prennent clairement leurs distances avec « le régime de violence » et reconstituent une section du PS le 4 mars 1921, renouvelée en 1924.
En 1920, le COSON et le PSSON se sont séparés. Le COSON se définit désormais comme politiquement neutre, ses activités sont récréatives et sociales.
Un Cercle des travailleurs est créé à Villeret avant 1906. On se réunit alors à l’Hôtel de la Couronne et l’association prend bientôt le nom de Cercle ouvrier.
Lors des élections au Conseil national de 1911, la candidature socialiste d’Emile Ryser recueille 80% des voix dans le village, ce qui motive la création de la section locale du parti socialiste fin 1911. Celle-ci s’inscrit dans le prolongement du Cercle ouvrier. Dès 1912 Cercle ouvrier et section locale du PS collaborent étroitement et tiennent des assemblées communes sous l’égide du Cercle ouvrier et parti socialiste Villeret. Divers comités et commissions s’attèlent aux tâches sociales, récréatives ou politiques : parti, cave, gérance, Noël, etc.
La section du PS est très active : en 1916, elle est complétée par une section de la Jeunesse socialiste, en 1917 le parti obtient la majorité au conseil communal. Villeret figure en 1921 parmi les quatre sections du Parti socialiste jurassien à compter plus de 100 membres.
En 1918, le Cercle ouvrier acquiert un immeuble, Le Château. Le lieu de rencontre des travailleurs prendra le nom de Cercle ouvrier. On désigne un gérant, une commission de cave chargée de choisir les boissons et de mettre le vin en bouteilles, tradition qui perdure jusqu’en 1958. Le PS y a son siège, le Club d’échec ouvrier son local depuis 1933, la Société mycologique depuis 1965.
En 1968, l’association Cercle ouvrier-parti socialiste de Villeret adopte une nouvelle raison sociale : Maison du Peuple de Villeret. Cercle ouvrier et PS tiendront une assemblée générale commune jusqu’en 1985. La patente de l’ancien Cercle ouvrier est alors transformée en patente d’auberge, le restaurant prend également le nom de Maison du peuple, puis de Restaurant du Château de 1972 à 1988.
Les activités du Cercle se réduisent progressivement à celles du PS. Après avoir vainement tenté de remettre l’établissement en 1987, la raison sociale Maison du peuple Villeret est radiée en 1988 et le Château vendu par le PS.
En mars 2006, la section du PS Villeret est dissoute ; les membres intègrent la section du Parti socialiste Haut-Vallon.
En 1911, la soudaine floraison de sections socialistes du Parti socialiste suisse dans le Jura bernois se produit sur un terrain investi par le mouvement ouvrier et les idées socialistes depuis près d’un demi-siècle : Fédération jurassienne, syndicats horlogers, cercles ouvriers. Cependant, ce ne sera pas sans peine que la solidarité de classe l’emportera sur l’esprit corporatif. En 1886, selon Achille Grospierre, « on défendait son métier avant tout ». Un quart de siècle et plusieurs tentatives seront nécessaires pour regrouper tous les ouvriers de la montre sous la même bannière. Finalement, les mutations dans le mode de production imposent un changement dans la mentalité ouvrière. « La puissance des faits, le développement plus grand de l’organisation du patronat, l’anéantissement de la petite entreprise par la grande, les progrès constants des installations mécaniques, la substitution du travail à la main par celui de la machine, tous ces facteurs forceront nécessairement les ouvriers à concentrer toujours plus et mieux leurs forces », affirme en 1902 Émile Ryser, secrétaire ouvrier à Bienne. Il sera l’un des artisans de la fusion des syndicats de métier en une seule Fédération des ouvriers de l’industrie horlogère (FOIH), réalisée en 1911.
L’approche des élections fédérales de 1911 réveille les militants socialistes du vallon de Saint-Imier. Ils présentent à nouveau la candidature d’Émile Ryser. Le 29 octobre, le secrétaire ouvrier de Bienne réunit 1725 suffrages, résultat indiquant une forte progression des voix socialistes dans le district de Courtelary. Dans plusieurs communes, Ryser arrive largement en tête. Certes, les conseillers nationaux sortants sont réélus avec quelque 3000 suffrages, mais les radicaux sont en nette régression alors que 65% des électeurs ont boudé les urnes.
Ce succès relatif stimule les militants du district de Courtelary. Dès novembre, un groupe socialiste se forme à Corgémont, puis un autre à Tramelan. Un troisième est fondé à Sonceboz par quelques abonnés à La Sentinelle. Le 17 décembre, une centaine de militants de différents villages se retrouvent dans cette dernière localité pour constituer le Parti socialiste du Jura-Sud (PSJS). Au cours de l’hiver, les sections de Péry-La Heutte, Courtelary, Villeret, Saint-Imier, La Neuveville, Cortébert, Sonvilier, Moutier, Reconvilier et Renan voient successivement le jour. La section fait partie du Parti socialiste jurassien (PSJ), constitué le 7 septembre 1919. En fait, cette date est celle de la fusion des fédérations socialistes du Jura-Sud et du Jura-Nord, formées par une quinzaine de sections fondées entre novembre 1911 et mars 1912.
Après le vote du 23 juin 1974, un nouveau Parti socialiste du canton du Jura (PSJU) est créé le 3 mai 1975. Dans les districts jurassiens demeurés bernois, les socialistes sont divisés en deux sections : le Parti socialiste du Jura bernois (PSJB), idéologiquement social-démocrate et opposé à la réunification du Jura, et le Parti socialiste autonome (PSA).
Membre du PSJB et de la Fédération socialiste du district de Courtelary, la section de Courtelary et de Cortebert, sont dissoutes fin 2005 et intégrées à la nouvelle section régionale du Parti socialiste du Haut-Vallon (de Cortebert à La Ferrière) .
Le 24 novembre 2005 création de la section : le Parti socialiste du Haut-Vallon.
Depuis le 31 octobre 2019, cette section change de nom et se nomme :
Parti socialiste Erguël.
Source : « mémoire d’ici ».