Le 7 février 2021, la Suisse fêtera les 50 ans de la conquête du suffrage féminin au niveau
fédéral. Il y a seulement 50 ans que la Suisse considère que les femmes sont majeures.
 Pour cet anniversaire je vous encourage messieurs à aller acheter une rose rouge pour vos
femmes. Une rose pour dire combien vous les aimez mais aussi pour fêter les noces d’or de
la politique et de la femme. Comme tout mariage, il eut droit à des hauts et des bas. Mais
l’intérêt de cette union est d’affronter les changements ensemble.
Nous devons l’introduction du droit de vote des femmes aux décennies de lutte inlassable de
nos camarades. Dès 1904, le suffrage des femmes est inscrit au programme du Parti
Socialiste. Il constitue une revendication importante lors de la grève générale de 1918.
En 1912, le parti socialiste exige l’extension du droit de vote aux femmes au Grand Conseil
saint-gallois, sans succès. Lors de la première votation fédérale, en 1959 le suffrage féminin
est refusé à 66,9%.
C’est grâce au courage, à la détermination et à la pugnacité de militantes, juristes,
journalistes et avocates que en 1971, 65% des hommes ont accordé le droit de vote aux
femmes, sur le plan fédéral.
« – Sans l’émancipation de la femme, le terme de démocratie n’est qu’hypocrisie et
mensonge – » Émilie GOURD (1879-1946)
Aujourd’hui encore en Suisse, on est loin d’une véritable équité :
L’égalité salariale n’est pas appliquée partout, Dans le privé, les postes décisionnels ne sont
que trop rarement occupés par des femmes.
Le parti socialiste se réjouit de compter dans toute la suisse de nombreuses femmes
remarquables œuvrant en tant qu’élues de premier plan et/ou occupant différentes
fonctions importantes au sein du parti ou dans leur profession.
Aujourd’hui plus de 60% de femmes occupent un siège au Conseil National, et presque 50%
aux parlements cantonaux.
Celle qui a fait rosir nos rues et nos places, la grève du 14 juin 2019, nous a rappelé que la
lutte pour l’égalité des genres n’est pas finie…
Depuis 50 ans, les femmes peuvent voter et pour autant, elles continuent de préparer les
repas, de travailler, de s’occuper des enfants. Leur géniteur parfois, il faut le dire, met la
main à la pâte – Bravo – Mais aujourd’hui remercions la femme, cette superwoman, mère de
l’Homme … de tous les hommes. Les doctrinaires de l’orthographe inclusive apprécieront !

PS ERGUEL