Ils sont au front tous les jours, nous les avons applaudis, nos soignants, pendant quelques semaines lors de la première vague du Corona et nous ne le faisons plus ! Pourtant ils sont toujours au front, fatigués mais là. Continuez, nous avons besoin de vous. Il n’y avait pas que les soignants dans nos hôpitaux, EMS et autres institutions : toutes les personnes de l’entretien, de la technique, du secrétariat et nous en oublions, eux aussi peuvent aujourd’hui encore être applaudies et remerciées.
Quand nous applaudissions les soignants, à juste titre, avons-nous pensé à applaudir les vendeuses et vendeurs de nos magasins qui n’étaient pas fermés pendant le premier confinement ? Celles et ceux qui par leur métier aussi divers soit-il, étaient en contact avec d’autres personnes potentiellement porteuses du virus ? Et qui eux aussi ont continué contre vents et marées à travailler.
Pensons-nous encore aujourd’hui à celles et ceux qui sont au chômage partiel et qui ne retirent que le 80% de leur salaire et qui sont actuellement financièrement très impactés ?
Et les personnes qui n’avaient pas de contrats et qui aujourd’hui ne peuvent même pas demander de l’aide financière à leur commune ?
Et pourtant, nous nous croisons tous les jours dans les rues de nos villages, anonymes mais fiers.
Nous pensons aussi aux personnes qui ont dû vivre un deuil et qui n’ont pas pu accompagner les personnes aimées, même lors de leur enterrement !
Et nos anciens retranchés dans leur chambre avec si peu de contact. Avons-nous évalué l’impact pour nos jeunes qui n’étaient pas préparés à cette situation, comme chacun d’entre nous.
Nous ne pouvons plus leur offrir un sourire, nous sommes protégés par nos masques. Mais nous pouvons nous dire un bonjour, échanger un regard.
Nous voulons par ces quelques mots vous remercier toutes et tous qui continuez à vous battre de toutes les façons.
Au-delà de nos regards il y a LA VIE !
Prenez soin de vous.
Parti socialiste Erguël